Cabinet du maire
Hôtel de ville
Lumières !!
Nous avons accepté le principe de l’extinction de l’éclairage public en 2019. La crise énergétique de 2022 est venue renforcer cette idée.
Malheureusement, ce qui a beaucoup évolué aussi depuis deux ans, c’est la délinquance, celle qui sillonne la Métropole afin de dépouiller les véhicules, voire de laisser sur des parkings des voitures désossées.
Si les cambriolages ont lieu principalement le jour, ce type de méfaits est commis en majorité la nuit et l’extinction de l’éclairage public facilite la tâche des délinquants.
Voilà pourquoi, comme beaucoup de communes, nous avons demandé à la Métropole le rallumage de l’éclairage de nos quartiers.
Après un rendez-vous durant lequel nous avons exposé notre demande, le 23 avril dernier, le président de la Métropole nous faisait parvenir un courrier nous indiquant que s'il reconnaissait aux seuls maires la possibilité de prendre des arrêtés en matière d’éclairage public, pour autant, il ne souhaite pas donner suite à cette demande pour diverses raisons, notamment de coût et de cohérence territoriale. Par ailleurs, il souhaite monter un groupe de travail sur le sujet.
Nous ne sommes pas en accord avec cette position. Tout d’abord, un groupe de travail n’exclut pas de rallumer l’éclairage nocturne. Deuxièmement, et ça a été écrit, c’est au maire de prendre cette décision, lui décliner cela est donc parfaitement illégal et nous irons, s’il le faut, chercher nos droits auprès du tribunal administratif. Troisièmement, la ville paye son éclairage public via l’attribution de compensation. Elle a fait faire des économies à la Métropole durant quelques années en acceptant l’extinction. Aujourd’hui, que pour des raisons évidentes, nous réclamons un retour en arrière, la Métropole nous impose un paiement supplémentaire, alors que les communes qui n’ont pas éteint n’ont pas vu leur attribution de compensation augmenter avec le coût de l’énergie.
Comptez sur nous pour défendre les intérêts de la Ville !
La majorité municipale
Dans le dernier Mag, la majorité nous dit que pour “restaurer la sérénité dans l’espace public”, elle mise plus que jamais sur la vidéosurveillance. Des sommes considérables ont déjà été dépensées pour équiper toute la commune, mais le dispositif sera encore densifié en y consacrant 180 000 € supplémentaires. L’adjoint à la sécurité publique n’a jamais tenu sa promesse d’évaluer l’efficacité de la première phase avant de poursuivre le déploiement du dispositif et depuis 2018, les phases s’enchaînent sans possibilité d’en débattre. Le seul indicateur qui l’intéresse est le nombre de réquisitions judiciaires, c’est très insuffisant pour juger de la pertinence ou non de renforcer encore le système. Car si les enregistrements peuvent parfois aider les enquêtes a posteriori, toutes les études statistiques montrent qu’en réalité, la vidéosurveillance n’agit pas sur la prévention des délits et incivilités. Même si l’État use avec succès de cet argument pour inciter les communes à s’équiper, se déchargeant ainsi d’une partie du coût de la sûreté qu’il doit à la population.
Notre Ville s’engage toujours plus dans cette voie, alors même que le cas de la place Colbert prouve qu’il est illusoire de tout faire reposer sur la vidéosurveillance. La majorité de droite brasse beaucoup d’air au sujet de cette place, mais elle n’a rien fait d’autre, depuis 2014 qu’elle est aux affaires, qu’y installer des caméras. Elle a laissé l’espace public se dégrader et ces caméras n’ont empêché ni certaines pratiques de se développer, ni le sentiment d’insécurité de s’installer. Il aura fallu en arriver à la situation critique de l’été dernier pour qu’elle renforce les agents de terrain, comprenant enfin que pour prévenir, la présence humaine est irremplaçable.
Malheureusement cette équipe municipale n’apprend rien de ses erreurs et décide à présent de remplacer les gardiens du centre sportif par... de la vidéosurveillance.
S. Nicq-Croizat, C. Leclercq, P. Conil, P. Magoarou
Facebook : msa.envert.avectous
Le 8 mai, nous avons célébré les 80 ans de la fin de la Seconde guerre mondiale par la capitulation de l’armée nazie, sans condition signée à Reims. Ces 80 ans auraient dû réunir l’ensemble des nations
d’Europe pour une commémoration pour la paix, la fraternité et à la mémoire des victimes de guerre civiles ou militaires. Tel n’est pas le cas dans l’Europe de 2025 qui voit se dérouler une guerre opposant une démocratie naissante aspirant à rejoindre l’Union européenne et la Russie, plus grand pays du monde qui entend étendre son territoire par une conquête militaire. Les États-Unis, alliés traditionnels des européens semblent emprunter une nouvelle voie dans leur relation transatlantique qui laisse perplexe.
L’espoir vient du Vatican avec l’élection du nouveau Pape Léon XIV qui prône la paix dans le monde dès ses premiers mots. Si le Vatican n’aligne pas de division, son influence politique et morale peut faire bouger les événements dans le bon sens de l’histoire et ramener à la raison tous les dirigeants du monde.
Tout cela nous semble loin de nos préoccupations à Mont-Saint-Aignan, mais cette réalité nous concerne toutes et tous car cet environnement impacte également les suffrages électoraux et nous devons veiller à ce que nos choix nous rapprochent de la concorde au lieu de nous en éloigner. C’est à l’échelon municipal que s’exercent les actions de proximité qui garantissent à chacun un environnement propice à l’éducation à la culture et à l’aide apportée à ceux qui en ont besoin quelle qu’en soit l’origine. Déjà on voit poindre les listes de droite et de gauche qui, pour exister, exacerbent les différences. Mont-Saint-Aignan a surtout besoin de prendre en main son destin. Avec à la clé, le bilan d’une majorité qui reste médiocre après deux mandatures. Une troisième voie, citoyenne, est possible. Portée par des habitants soucieux du quotidien, elle peut changer les choses.
Stéphane Holé, Carole Bizieau
agissonsensemblemsa@gmail.com
Longtemps la commune de Mont Saint Aignan a joui de la réputation d’une commune tranquille, un peu à l'écart des problèmes urbains nationaux. Lorsque la ville nouvelle est sortie de terre dans les années 60, les immeubles furent occupés par de nouveaux habitants qui y trouvèrent un confort appréciable à la sortie de la deuxième guerre mondiale. Dans les parcs récents, les enfants du “baby-boom” jouaient, les écoles se construisaient, l'université s'installait...
60 ans plus tard, si notre commune reste un endroit où il fait bon vivre dans l'ensemble, de nouvelles préoccupations se font jour dans un contexte national de tension sociale grandissant. Les écarts
économiques se creusent entre les différents quartiers et la sociologie de la population évolue. Par endroit, la précarité financière entraîne des difficultés à se chauffer ou à se nourrir correctement. Quels que soient l’âge ou la situation familiale, on peut constater des difficultés à se déplacer ou des problématiques d'isolement. Car il est bien difficile de se rencontrer, d'échanger, de se croiser même dans cette ville dont les quartiers demeurent assez cloisonnés et non liés par une véritable centralité.
Certes, les courageux travailleurs du CCAS passent tout leur été -en plus de leurs tâches habituelles- à sillonner les quartiers
afin de prendre contact avec les habitants et avoir une vision plus concrète des difficultés rencontrées. Certes, une nouvelle analyse des besoins sociaux va être réalisée qui permettra de mieux apprécier les évolutions sociodémographiques de la ville et donc d'être au plus près de la réalité sociale.
Cependant, le constat des besoins à venir pour les personnes âgées et les familles devrait inciter la majorité à prioriser le financement du CCAS dans le budget ville. Or le budget du CCAS connait un déficit annuel structurel qui ne manque pas de nous inquiéter.
Une autre politique sociale est nécessaire dans l'intérêt des plus fragiles avec des engagements forts.
Alexandre Riou & Claudie Maugé